Mélanie Walkty

par Gabrielle Breton-Carbonneau, Monica Heller et Jacquelyn Hébert

Arbre généalogique de la famille de Walkty/Deroche. Mélanie Walkty est encadré en jaune. Cliquez sur l’image pour voir une plus grande version.
Source: Ancestry.ca

Mélanie Walkty est née et a grandi dans le quartier de River Heights à Winnipeg, au Manitoba, d’une mère francophone et d’un père anglophone. Son père, Gordon, est également né et a grandi à Winnipeg. Il a rencontré sa mère, Charlotte Deroche, originaire de Notre-Dame-de-Lourdes (et membre de la famille Deroche-Trémorin-Augert), une petite ville francophone située au sud-ouest de Winnipeg, alors qu’ils fréquentaient l’Université du Manitoba.

Université du Manitoba, vue aérienne.
Source : http://umanitoba.ca/about-um

Les arrières arrière-grands-parents maternels de Mélanie, Jean-Baptiste Theroux Deroche et Joséphine Lainé, ont immigré de la France au tournant du siècle. Ils ont pris possession des terres agricoles de Notre-Dame-de-Lourdes et ont créé une ferme d’élevage bovin transmise de génération en génération.

La ferme de la famille Deroche
Source : Hubert Deroche

Toujours active aujourd’hui, la ferme appartient maintenant à Hubert Deroche, l’oncle de Mélanie, mais c’est devenu une ferme uniquement céréalière. Au moment où on l’a rencontré, Hubert était en train de transférer la ferme familiale à son plus jeune fils Matthieu, pour qu’il puisse prendre progressivement le relais pour permettre à son père de prendre sa retraite.

Les parents de Mélanie ont déménagé la famille du quartier de River Heights à Saint-Boniface quand elle avait cinq ans, afin de se « rapprocher des écoles françaises ». Elle a fréquenté une école primaire francophone et catholique, l’École Taché.

École Taché, Winnipeg, Manitoba
Source : https://tache.dsfm.mb.ca/

Elle a ensuite poursuivi ses études secondaires en français au Collège Louis Riel, l’une des deux écoles secondaires francophones urbaines de Winnipeg. C’est là où elle a rencontré plusieurs de ses amis les plus proches ainsi que son futur mari, Tyler, bien que les deux ne se soient pas fréquentés pendant leurs études de secondaire.


Après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires, elle poursuit des études de premier cycle en littérature anglaise et française à l’Université de Saint-Boniface.

Mélanie Walkty, Extrait d’entreuvue #1

Mélanie (MW) explique sa justification pour s’installer à Montréal pour ses études de maîtrise.

MW:
Yeah so it was like/ St-Boniface is not that big and like/ I feel like my house is in the middle of St-Boniface and like/ my elementary school was this way/ my high school was there/ and then my university was there and so/ yeah// I didn’t enjoy my undergrad that much because it wasn’t exciting/ I feel like I think that should be an exciting time in your life but it wasn’t that exciting because…I was still like in the same environment/ seeing a lot of the same people and my mom worked at the college/ at the time it was called St-Boniface College so I used to see her in the hallways/ ugh / my aunt also works there it was just too/ you know at the time when you’re starting your undergrad you kind of want to just like/ have a new identity or something/ yeah/ but it was ok/ I did French and English literature.

Après ses études de premier cycle, Mélanie a voyagé pendant plusieurs années grâce à un programme de bourses d’études Explore. C’est à travers ces expériences qu’elle a commencé à travailler dans son domaine actuel, l’enseignement des langues secondes. En 2004, elle a déménagé temporairement à Vancouver, en Colombie-Britannique, pour enseigner l’anglais langue seconde (ALS) dans un camp d’été. Elle y a rencontré le président d’une école de langues brésilienne qui l’a invitée à venir enseigner au Brésil. Elle a accepté son offre et y est partie pendant six mois.

Dès son retour au Canada, Mélanie a obtenu un certificat TESOL de l’Université du Manitoba ; c’est à ce moment-là qu’elle a envisagé de s’éloigner de Saint-Boniface et de postuler à des programmes de maîtrise à Toronto et à Montréal. Elle a choisi Montréal « parce que la ville l’intriguait davantage », et que Tyler,  son petit ami « en a parlé favorablement ». Comme beaucoup d’autres qui ont fréquenté le Collège Louis-Riel, Mélanie s’est installée à Montréal, afin de poursuivre des études – dans son cas, pour terminer sa maîtrise en éducation en langues secondes à l’Université McGill.

Université McGill
Source: https://www.mcgill.ca/it/mcgillinmind

Mélanie partageait un appartement avec un de leurs amis communs du secondaire qui s’était déjà installé à Montréal. Un an plus tard, Tyler la suivit pour obtenir un baccalauréat en électroacoustique de l’Université Concordia. Après avoir obtenu son diplôme de maîtrise, Mélanie a pu se trouver un emploi stable sur le terrain pendant plusieurs années et a enseigné l’ALS (anglais langue seconde) au Cégep du Vieux Montréal, à l’école de langues de l’Université Concordia et au département de formation continue de McGill.

Mélanie Walkty, Extrait d’entreuvue #2

Mélanie (MW) discute de la justification de son choix de carrière avec Monica Heller (MH).

MH: And so the sort of attraction to do ESL as opposed to FSL or both of them together is that just kind of something that happened?

MW: Yeah I guess because of my experience in Brazil/ and then I did the certificate I was more in that mindset and// yeah// I mean I am francophone/ like I am/ but I feel more comfortable in English I would say/ and I did teach Explore and all that but I felt more comfortable speaking French when I lived in Manitoba than I probably do now which is pretty funny because it’s like a francophone city/ well I mean it’s not a francophone city but it’s a francophone province but yeah I guess that was something that was a bit surprising/ I just don’t use French that much on a regular basis compared to when I was back home/ at least back home I had the connection with my family because I still speak French with my mom and that whole side of the family to this day/ and I had more ties to St-Boniface and things like that/ and here I just feel like I did my master’s McGill is very anglo and then I was Concordia I don’t know.


En 2012, Mélanie et Tyler ont lancé une petite entreprise de fabrication de sirops de limonade fabriqués à la main nommée LEMO Lemonade, vendus aux épiceries spécialisées, cafés, bars et restaurants de Montréal et des environs, ainsi que d’autres régions du Canada.

 » Just a 35-year-old girl with a lemonade stand « , Mélanie discute leur entreprise LEMO Lemonade.
Source : Vidéo par Chedly Belkhodja, https://vimeo.com/301508230 Musique: Fleetwood Mac – « Everywhere »
https://www.youtube.com/watch?v=MmyDosjjP5U

Mélanie est maintenant conseillère en carrière à la faculté d’éducation de l’Université McGill à Montréal et est occupée à diriger LEMO Lemonade pendant son temps libre.

LEMO Lemonade
Source : http://www.lemolemonade.com/

Mélanie et Tyler vivent encore à Montréal et ils se sont mariés en 2018 sur une île au Lake of the Woods en Ontario. Mélanie a commencé une nouvelle entreprise appelée Lumi Coaching ( www.lumicoaching.com ) — qui lui permet d’exploiter ses diverses expériences en tant que conseillère, éducatrice et d’entrepreneur pour aider les autres dans leurs parcours.

LUMI Coaching
Source : https://www.lumicoaching.com/

MÉLANIE WALKTY
Voici une carte de la trajectoire de Mélanie Walkty à travers le monde. Cliquez sur l’image pour voir une plus grande version de la carte.


Arbre Généalogique de la famille de Mélanie Walkty.
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Source : Ancestry.com
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