Rimouski et le Bas-Saint-Laurent

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Nouveaux francophones dans une zone semi-urbaine et éloignée 

Par le biais des parcours d’ « immigrés », d’étudiant-e-s « étrangèr-e-s », et de « néo-ruraux », nous examinons comment on devient franco-Québécois (ou pas) dans le centre urbain qu’est Rimouski ainsi que dans son arrière-pays. 

Les régions comme le Bas-Saint-Laurent sont considérées comme les bastions traditionnels du Québec francophone. Les décideurs s’inquiètent de la baisse de population dans ces régions, puisque de plus en plus de gens les quittent, et les familles sont moins nombreuses. Pour cette raison, on fait tout pour attirer et retenir des étudiant-e-s et des travailleurs-es. 

Musique: Le Reel de Rimouski, par Jean Carignan au violon accompagné par Gilles Losier au piano
youtube.com/watch?v=BjlkRH2wl7Q
La mobilité vers les centres urbains et l’ouest canadien 

Cette porte d’entrée nous permet également d’identifier des francophones de familles établies depuis longtemps dans la région, et qui choisissent de tenter leur chance ou de bâtir leur vie ailleurs. 



Trois volets :
1) Mobilité actuelle et des mobilités passés  

Pour mieux comprendre les récits de vie et trajectoires de nouveaux francophones, il faut comprendre l’histoire de la région. Elle a toujours connu une forte mobilité en lien avec son rôle économique, autant comme source de produits forestiers que point d’accès à la voie maritime du fleuve Saint-Laurent. La longue histoire des francophones le long du fleuve en est une d’arrivées et de départs : vers l’arrière-pays ou la Côte-Nord du fleuve, vers les manufactures des États-Unis, vers l’Ontario et l’Ouest du Canada, et vers les centres urbains de Québec et de Montréal. 

2) Revitalisation des régions par l’immigration 

Afin de pallier au déclin de la population, mieux assurer la francisation des immigrants et freiner leur concentration à Montréal, le Québec a adopté une politique de régionalisation de l’immigration.

 Il encourage également le recrutement d’étudiants internationaux, afin de maintenir ses institutions postsecondaires et d’encourager une deuxième filière menant à un établissement permanent de la population recrutée. 

3) Révitalisation de l’économie régionale : le tourisme et l’éco-économie 

La région vit depuis la deuxième moitié du XXe siècle une transition économique importante. Sa réorientation vers une économie tertiaire (tourisme, produits du terroir, éco-économie) attire une population que l’on pourrait qualifier de néo-rurale.


« Le Bas-Saint-Laurent : immigration, émigration, migrations »

par Yves Frenette et Marc-André Gagnon
Cliquez ici pour en savoir plus de l’historique de l’immigration dans la région du Bas-St-Laurent.


Pour lire les profils de mobilité de chaque participant-e- de la Rimouski et le Bas-Saint-Laurent, cliquez les boutons colorés ci-dessous.